FAQ
FAQ SUR LA PLASTIE ABDOMINALE
L’abdominoplastie ne traite pas l’obésité. Elle peut apporter une solution pour lifter l’abdomen d’anciens patients obèses suite à un amaigrissement très important. Dans ce cas, on préfère le terme de dermolipectomie abdominale.
La dermolipectomie abdominale peut intervenir après une chirurgie bariatrique (réduction du volume de l’estomac pour les personnes souffrant d’obésité) ou un amaigrissement naturel.
Elle consiste à retirer des amas graisseux localisés résiduels à l’amaigrissement et à supprimer les excès de peau souvent du type tablier.
L’abdominoplastie à visée esthétique est une intervention réservée aux patients majeurs et ayant achevé leur croissance, il faut donc avoir minimum 18 ans.
A tout adulte désireux de lifter son abdomen suite à un relâchement cutané ou un amaigrissement important ou encore tout adulte souffrant de hernie ou d’un diastasis des muscles grands droits. Ce diastasis peut intervenir après une grossesse mais aussi en raison d’une atteinte constitutionnelle des muscles.
Dans tous les cas, avant l’opération, le patient ne doit pas être en surpoids (et doit avoir idéalement un poids stable), condition sine qua none pour l’obtention finale d’un ventre plat (et des suites opératoires simples et rapides).
Une abdominoplastie doit être réalisée à distance des grossesses et de l’allaitement.
Après accouchement, il est conseillé d’attendre 6 mois à 1 an afin de retrouver son poids initial, de permettre à la peau et aux muscles de retrouver un état stable.
Une grossesse après abdominoplastie est possible. L’opération peut aussi être envisagée entre deux grossesses mais il faut savoir qu’il y a un risque important de dégradation du résultat, notamment si les variations pondérales ont été importantes durant la grossesse. Toutefois, des compléments de traitement seront toujours réalisables à distance de l’accouchement.
Une fois l’intervention effectuée, mieux vaut respecter un délai de 6 mois, le temps que la cicatrisation se fasse, avant d’envisager d’être enceinte.
Même si l’abdominoplastie est possible avant une grossesse, il est en général préférable d’y recourir une fois que les grossesses ne sont plus souhaitées.
Une à deux consultations sont nécessaires avec le chirurgien plasticien. L’examen médical permet de déterminer l’état cutané, l’état musculaire, le volume de la graisse à retirer.
Le chirurgien identifie le type d’abdominoplastie nécessaire, si une liposuccion est à envisager ou non en complément. Il teste en position allongée les muscles abdominaux (en demandant une ascension des pieds, jambes tendues). Il explique les détails de l’intervention et les précautions à prendre avant et après l’opération.
Une visite chez le médecin anesthésiste est également obligatoire.
Le chirurgien vérifie aussi s’il s’agit d’une intervention réparatrice ou esthétique d’après les critères cliniques. Dans le cas d’une abdominoplastie réparatrice, une prise en charge par la Sécurité Sociale est possible.
- Lipoaspiration abdominale seule : si la peau n’est pas abimée et qu’elle peut se redraper.
- Mini-abdominoplastie : si les lésions cutanées sont moins importantes, on pourra réaliser une plastie abdominale plus localisée avec des cicatrices beaucoup moins importantes sur le ventre et des suites moins lourdes.
- Abdominoplastie type fleur-de-lys : on y associe une cicatrice abdominale verticale si les lésions cutanées du ventre sont trop importantes.
Bodylift : lorsque l’on veut également traiter les flancs et les fesses, lors de la même intervention.
Quelques recommandations sont à connaître.
1 mois avant
Le tabac affecte la cicatrisation.
Il faut arrêter de fumer 1 mois avant une abdominoplastie et continuer cet effort encore au moins 1 mois après l’intervention. Il faut donc être prêt à arrêter de fumer pendant au moins 2 mois (1 avant + 1 après) lorsqu’on envisage cette opération.
Pour les patientes présentant des facteurs de risque, la contraception orale est susceptible d’être suspendue par exemple dans les cas de mauvais état veineux ou de trouble de la coagulation. Ceci est déterminé lors des consultations.
10 jours avant
Il est important de ne pas prendre de médicaments à base d’aspirine.
La veille et le jour même
Il faut utiliser un savon antiseptique.
Il est demandé d’arrêter le tabac un mois avant l’intervention et un mois après, car le tabac est un facteur de mauvaise cicatrisation.
Par ailleurs, vous devrez être à jeun depuis la veille au soir de votre opération, et ceci inclus le fait de ne pas fumer.
Porter une gaine post-opératoire ou compressive est très important pour la récupération des tissus après abdominoplastie. Cela permet de :
- limiter l’oedème (gonflement du ventre suite à l’intervention) et les ecchymoses (bleus)
- faciliter les mouvements du patient même en cas de douleurs ;
- favoriser la cicatrisation et la rétraction de la peau pour optimiser le résultat.
La plupart du temps, le port de la gaine est prescrit pour 2 à 3 semaines. Lorsqu’une correction de diastasis (muscles) a été effectuée, il faut compter 4 à 6 semaines.
La résorption complète des oedèmes demande 3 à 6 mois.
En fonction de l’activité professionnelle et du type de correction, un arrêt de travail de 1 à 4 semaines est prescrit.
Pendant plusieurs semaines, mieux vaut éviter les efforts physiques dans la vie quotidienne cependant la marche apporte un réel bénéfice et est vivement conseillée (elle prémunie grandement d’ailleurs le risque de phlébite).
La reprise d’une activité sportive doit être envisagée de manière progressive et ne doit pas intervenir avant 6 semaines de repos.
Il faut également éviter d’exposer la cicatrice au soleil pendant 6 mois (l’apparence de la cicatrice n’étant définitive qu’au bout d’un an).
Il faut compter 3 à 6 mois pour apprécier pleinement l’effet esthétique de l’intervention (ventre entièrement dégonflé) et 12 mois pour le résultat final (aspect final de la cicatrice).
De manière générale, une bonne hygiène de vie permet d’atteindre et de pérenniser le résultat grâce à des mesures diététiques et à une activité physique régulière.
Non, il convient d’attendre au moins un mois et demi pour reprendre le sport après une abdominoplastie.
Cependant la marche est toujours autorisée et même recommandée dès les premiers jours.
En moyenne au bout d’un mois et demi (voire plus en cas de réparation musculaire).
Au fil des visites de contrôle post-opératoires avec l’infirmière et le chirurgien, le feu vert vous sera donné pour reprendre vos activités physiques.
La haute tension supérieure, est une technique permettant d’enlever le plus possible de peau. Pendant 3 mois environs, les points de traction de la peau sont visibles au-dessus du nombril, pour partir définitivement après.
On peut pratiquer dans le même temps une lipoaspiration des différentes zones de surcharge graisseuse (voire une lipoaspiration complète), et la remise en tension des muscles abdominaux sous-jacents (diastasis, distension abdominale, hernie).
On peut également récupérer la graisse aspirée afin de la réinjecter dans d’autres parties du corps, il s’agit d’un lipofilling au niveau des seins, des fesses, du visage, de la vulve…
Enfin, on peut les considérer comme gestes associés ou alternatives :
- le bodylift avec une cicatrice circulaire, permettant de remonter les fesses et de traiter les flancs dans le même temps ;
- la plastie abdominale type fleur-de-lys, avec une cicatrice verticale surajoutée, étant le seul véritable traitement d’un excès au niveau des flancs.
Si l’excès de peau le permet, il n’y a aucune contre –indication à la pratique d’une deuxième abdominoplastie.
Dans la plupart des cas, vous verrez que le nombril originel est conservé et sorti à son emplacement habituel, ce qui explique la cicatrice que vous voyez ensuite tout autour. Cette cicatrice peut devenir hypertrophique et donc très visible et disgracieuse.
Le Dr B. Georges LACOTTE propose pour la plupart de ces patientes d’enlever le nombril originel et d’en reconstruire un nouveau sans cicatrice ! au même endroit, avec une technique originale qu’il a mis au point depuis plusieurs années. Fini les soucis de cicatrice sténosée ou épaisse autour du nombril qui vous empêcheront de montrer votre ventre à la plage ! Cette technique n’est malheureusement pas possible sur les patientes minces.
Une bonne indication à la liposuccion, c’est-à-dire une peau élastique et un poids convenable, est nécessaire afin que la peau puisse s’adapter au volume diminué.
Lorsque le patient présente une peau flasque et très relâchée, une lipoaspiration isolée ne permettra pas à elle seule d’obtenir un résultat satisfaisant. Une remise en tension de la peau par dermolipectomie devra alors être envisagée et l’on parle de -plastie abdominale, -plastie des cuisses, -plastie des bras.
Si avant l’intervention, des irrégularités de la peau sont constatées (comme de la “cellulite”), elles ne seront que peu corrigées par la lipoaspiration.
Un geste rigoureux et précis permet l’éviction d’irrégularités et les phénomènes de tôle ondulée suite à l’intervention de lipoaspiration.
Une bonne infiltration des zones à traiter afin de diminuer les saignements et de faciliter l’aspiration harmonieuse des surcharges graisseuses ainsi que l’utilisation de canules fines de 3 à 4 millimètres maximum, permettent un résultat homogène sans traumatisme accru des tissus et favorisent une rétractation cutanée optimale.
Le chirurgien doit effectuer des travées régulières et harmonieuses, au niveau des amas graisseux profonds, sans hyper-correction. Dans certains cas de peau d’orange cellulitique, des travées régulières entrecroisées au niveau de la graisse superficielle pourront lisser et corriger l’aspect irrégulier et certains trous au niveau de la peau.
Dans certains cas, le chirurgien peut également pratiquer une lipoaspiration superficielle, pour une meilleure définition des contours et là encore, favoriser la rétractation cutanée (cas notamment pour les flancs ou les poignées d’amour où la peau pose rarement problème car la convexité est simplement transformée en concavité).
Le port d’un panty fait partie des soins post-opératoires importants et doit être observé pour une durée de 3 à 4 semaines après l’intervention pour un rétablissement optimal des tissus, et un meilleur re drapage cutané possible.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la “cellulite” communément assimilée à l’aspect peau d’orange dont l’origine se situe au niveau de l’hypoderme, c’est- à-dire au niveau de la couche graisseuse superficielles (sous-cutanée), ne peut être traitée à elle seule par une lipoaspiration. Les irrégularités résultant de la cellulite, avec l’aspect peau d’orange (alternance de trous et de zones en reliefs), doivent être traitées également par d’autres moyens : mésothérapie, drainage lymphatique, palper rouler…
MEDECINE ESTHETIQUE

