FAQ
FAQ SUR LA LIPOSUCCION
Le tissu adipeux (TA) est un organe important, d’abord quantitativement, puisque même chez une personne maigre, il peut atteindre 15 à 25% du poids total, et cette proportion peut s’élever jusqu’à 50% dans les cas d’obésité morbide.
Le tissu adipeux blanc sous cutané forme l’hypoderme, le compartiment le plus profond de la peau. Au même titre que les autres formes de tissus adipeux du corps, le TA sous cutané blanc est une réserve énergétique et un organe endocrinien. Mais il joue également un rôle fondamental dans la thermorégulation du fait du caractère isolant de la graisse, protège l’organisme des chocs et modèle le corps en lui donnant sa forme.
Qualitativement ensuite, le TA possède deux fonctions principales au sein de l’organisme. Premièrement, il joue un rôle primordial dans le stockage et la libération des lipides, gérant ainsi les réserves énergétiques de l’organisme selon les besoins et les approvisionnements. Deuxièmement, c’est un organe endocrinien qui synthétise et sécrète des adipokines, qui peuvent agir au niveau local (par voie autocrine ou paracrine) ou systémique et influencer tous les autres organes impliqués dans la physiologie.
Les dépôts sous-cutanés sont ceux qui subissent les plus importants changements de taille sans effet notable sur la sensibilité à l’insuline, le métabolisme du glucose ou le profil métabolique de l’organisme (Despres et al., 1989).
Chez l’homme, il existe deux couches distinctes de TA sous-cutané : le TA sous-cutané superficiel et le TA sous-cutané profond. 51% du TA sous-cutané de la femme se trouvent dans les couches profondes de TA sous-cutané, alors que chez l’homme, ce sont 66% du TA sous-cutané total qui se trouvent dans cette couche.
L’épaisseur du TA sous cutané est variable selon les régions du corps et selon le sexe. Schématiquement, tout en étant réparti sur tout le corps, le TA sous cutané a tendance à se développer au-dessus de la ceinture au niveau du ventre et des épaules chez l’homme, et chez la femme, en dessous de la ceinture au niveau des cuisses, des hanches et des fesses.
Il semblerait que l’obésité soit associée avec une augmentation préférentielle de la couche profonde, et la perte de poids chez les sujets obèses impacte préférentiellement cette couche, suggérant que la couche profonde sous-cutanée est plus active que la couche superficielle (He et al., 2005).
- La graisse se trouve sur le muscle et l’os.
- La graisse est stockée sous forme d’énergie afin d’être utilisée au cours de la journée,
- Si la graisse n’est pas utilisée, elle s’accumule et se traduit par une prise de poids.
- La cellulite se trouve sous la surface de la peau
- La cellulite est une graisse produite par les cellules de la peau
- La cellulite n’est pas stockée à cause d’une surconsommation de nourriture.
- La cellulite n’est pas utilisée pour l’énergie
- La cellulite est produite par les cellules toute la vie
- La cellulite est héréditaire.
Certaines zones du corps sont propices à la localisation des amas de graisse qui sont presque impossibles à éliminer avec des régimes alimentaires ou du sport. C'est le cas par exemple de la « culotte de cheval », courante chez les jeunes femmes minces : la liposuccion est une solution efficace pour supprimer ces excès graisseux.
La liposuccion est une technique chirurgicale qui consiste non seulement à sculpter la silhouette mais également à équilibrer la répartition des graisses du corps. Ce n'est pas une technique pour perdre du poids : le patient perdra au mieux un ou deux kilos après une liposuccion.
Oui et Non. Les interventions les plus courantes se situent au niveau du ventre, des cuisses pour corriger la « culotte de cheval » et des hanches pour corriger les « poignées d'amour ». Dans ces régions, la graisse est divisée en 2 plans et l’on parle de couche superficielle et couche profonde.
Certaines patientes souffrant de ne pas pouvoir mettre de bottes peuvent aussi avoir recours à une liposuccion des mollets. Pour d'autres, la gêne est au niveau des bras : elles ne rentrent pas dans les vestes ajustées. On peut aussi intervenir sur les genoux et les chevilles. Au niveau du visage, la liposuccion peut également corriger un « double menton ». Certaines poitrines importantes avec une bonne peau bien élastique peuvent aussi bénéficier d’une liposuccion pour les réduire.
La liposuccion consiste à aspirer les graisses qui ne peuvent pas disparaître avec le régime et le sport.
NON ! Elle permet de remodeler la silhouette. Cette intervention ne permet que de corriger des excès de graisse dans des endroits qui résistent au régime. Elle ne permet pas de maigrir. Elle corrige des excès graisseux rebelles.
Il ne faut pas toujours maigrir avant. C’est le chirurgien qui vous l’explique en consultation. La liposuccion peut aider à l’amaigrissement une fois celle-ci réalisée. Cela crée souvent un déclic psychologique et physiologique qui aide la patiente à maigrir.
OUI, si on décide d’avoir une alimentation équilibrée après l’intervention. La pratique sportive est utile pour entretenir le résultat.
NON si vous ne faites pas attention a votre alimentation …. Il faut être logique !
Une fatigue est ressentie pendant 5 à 6 jours (48 heures pour les liposuccions de petites zones). Les résultats sont visibles progressivement dès la 3éme semaine, temps nécessaire à la diminution des œdèmes, gonflements et hématomes. Il faudra patienter entre 3 et 6 mois pour juger du résultat définitif et apprécier sa nouvelle silhouette !
il n’y a pas beaucoup de cicatrices lors d’une liposuccion. Elles sont de toute façon très courtes et correspondent aux petits trous de 3 à 4 mm qui ont permis de rentrer la canule par laquelle la graisse a été aspirée. Les cicatrices sont habituellement placées dans des zones peu visibles ou des plis naturels de la peau.
Il peut y avoir beaucoup d’ecchymoses qui disparaissent au bout d’une dizaine de jours. Attention ! Tant qu’elles sont présentes il ne peut pas y avoir d’exposition directe au soleil ou vous prenez le risque de garder des zones hyperpigmentées qui vous laisseront des taches colorées !
Les œdèmes peuvent persister un moment et le résultat définitif apparaît au bout de deux à trois mois.
Il est recommandé de ne pas faire de sport avant la disparition totale des œdèmes et ecchymoses c’est à dire avant 2 mois.
Il est possible de se doucher rapidement après l’intervention, avec des pansements qui protègent les petites cicatrices et qu’il faut changer après la douche. Les points doivent être enlevés au bout de 15 jours.
L’intervention n’est pas douloureuse dans l’immédiat mais les ecchymoses entrainent des douleurs ressemblant à des grosses courbatures dans la semaine qui suit l’intervention. Un simple traitement par paracétamol suffit généralement.
Certaines lipoaspirations très localisées sont faisables sous anesthésie locale, mais la plupart du temps il est nécessaire pour ne pas avoir mal de subir une anesthésie générale ou une péridurale comme pour l’accouchement.
En général la lipoaspiration donne un résultat durable, et une petite reprise de poids n’entraînera pas de gros excès de graisse au même niveau. En revanche, une grosse prise de poids redonnera les mêmes défauts.
La lipoaspiration ne corrige pas la cellulite ou les vergetures. Elle ne permet que de diminuer un volume de graisse sans corriger la peau en regard.
Une bonne indication à la liposuccion, c’est-à-dire une peau élastique et un poids convenable, est nécessaire afin que la peau puisse s’adapter au volume diminué.
Lorsque le patient présente une peau flasque et très relâchée, une lipoaspiration isolée ne permettra pas à elle seule d’obtenir un résultat satisfaisant. Une remise en tension de la peau par dermolipectomie devra alors être envisagée et l’on parle de -plastie abdominale, -plastie des cuisses, -plastie des bras.
Si avant l’intervention, des irrégularités de la peau sont constatées (comme de la “cellulite”), elles ne seront que peu corrigées par la lipoaspiration.
Un geste rigoureux et précis permet l’éviction d’irrégularités et les phénomènes de tôle ondulée suite à l’intervention de lipoaspiration.
Une bonne infiltration des zones à traiter afin de diminuer les saignements et de faciliter l’aspiration harmonieuse des surcharges graisseuses ainsi que l’utilisation de canules fines de 3 à 4 millimètres maximum, permettent un résultat homogène sans traumatisme accru des tissus et favorisent une rétractation cutanée optimale.
Le chirurgien doit effectuer des travées régulières et harmonieuses, au niveau des amas graisseux profonds, sans hyper-correction. Dans certains cas de peau d’orange cellulitique, des travées régulières entrecroisées au niveau de la graisse superficielle pourront lisser et corriger l’aspect irrégulier et certains trous au niveau de la peau.
Dans certains cas, le chirurgien peut également pratiquer une lipoaspiration superficielle, pour une meilleure définition des contours et là encore, favoriser la rétractation cutanée (cas notamment pour les flancs ou les poignées d’amour où la peau pose rarement problème car la convexité est simplement transformée en concavité).
Le port d’un panty fait partie des soins post-opératoires importants et doit être observé pour une durée de 3 à 4 semaines après l’intervention pour un rétablissement optimal des tissus, et un meilleur re drapage cutané possible.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la “cellulite” communément assimilée à l’aspect peau d’orange dont l’origine se situe au niveau de l’hypoderme, c’est- à-dire au niveau de la couche graisseuse superficielles (sous-cutanée), ne peut être traitée à elle seule par une lipoaspiration. Les irrégularités résultant de la cellulite, avec l’aspect peau d’orange (alternance de trous et de zones en reliefs), doivent être traitées également par d’autres moyens : mésothérapie, drainage lymphatique, palper rouler…